Mise à jour le 29 juillet 2017

NB : Les informations présentées sur ce site sont des données brutes à l'usage exclusif des professions de santé, elles nécessitent des connaissances médicales et statistiques précises pour pouvoir être utilement interprétées et ne peuvent être reproduites ou utilisées sans autorisation. Les patients ou familles qui souhaiteraient en comprendre la signification doivent s'adresser à leur néphrologue référent.

 

Données générales RDPLF - Année 2016

Rappel sur la structure de la base de données

La base de données du RDPLF est structurée en modules reliés entre eux, permettant des études croisées. Un seul module est obligatoire, le module principal dit "Survie et infection" : il doit être mis à jour en temps réel. Les centres se mettent à jour par le WEB, exceptionnellement par fax ou courrier. Ce module est exhaustif pour la France à 99 % en 2016. Les autres modules sont optionnels, les centres ne peuvent inclure dans des modules optionnels que des patients déjà inscrits dans module principal. Ci dessous représentation schématique de la structure de la base de données avec les noms des médecins responsables de chaque module. Entre parenthèse le nombre de patients enregistrés dans chaque module.

synthese structureBase

Participation des centres et nombre de patients

Ci dessous centres et patients inclus depuis 1980

synthese participation2016

Evolution journalière du nombre de patients en cours de traitement  par centre français en 2016

Cliquer sur ce lien pour télécharger le document pdf (les centres sont anonymisés)

Evolution du nombre de patients prévalents par an et pays dans le RDPLF

synthese evolDPparPays

Profil général des patients par région du RDPLF

synthse profilParregion

Changements de traitement (DPA/DPCA) des  patients en 2016

En France 47 % des patients en DPA débutent pas DPCA, en Belgique 44 % des patients en DPA débutent par DPCA

Taux de péritonites en 2016 par région du RDPLF

Les taux d'infections péritonéales les plus bas sont observés au Maroc et en Tunisie, par contre ces pays ont un pourcentage élevé d'infections sans germe identifié. La France métropolitaine à le taux le plus bas, avec 13 %, d'infections sans germe retrouvé.

synthese Peritonites

Evolution de l'indication de DP pour syndrome cardio rénal

Les dernières années en France ont été marquée par un pourcentage croissant de DP chez des patients présentant un syndrome cardio rénal. Ceci a justifié la création en 2012 d'un module optionnel spécifique (module coeur) sous la responsabilité du professieur François Vrtosnik (Paris,Bichat) dont les premiers résultats sont analysés dans le menu du module dédié.

syntheseCardiorenal

Durées totales de traitement en DP

Cette courbe est présentée à d'autres endroits dans le site. Chaque point représente un patient, tous les patients sont inclus quelle que soit sa comorbidité et la modalité d’arrêt. Cette courbe ne représente pas une probabilité de survie, mais seulement la durée maximale de traitement quelle que soit la cause d’arrêt. Les patients d'un âge élevés ne restent pas longtemps du fait de l'espoir de vie réduit à cet âge, même non dialysé. A l'inverse les plus jeunes quittent souvent la méthode pour être transplantés. On constate que les patients d'âge intermédiaire qui ne sont pas transplantés peuvent rester sur la méthode pendant des durées pouvant atteindre parfois plus de 10 ans.

Graph.3.anciennete par age scatterplot

Hémodialyse à domicile

Depuis 2013 le RDPLF suit également les patients traités par hémodialyse à domicile et le résutats sont présentés ailleurs sur ce site. Néanmoins l'exhaustivité est nettement plus faible qu'en DP pour l'instant avec environ 35 % des patients Français inclus.

Environ 472 patients Françai par an sont transférés en hémodialyse. Nous ne savons pas s'ils vont ensuite à domicile, mais il faut noter qu'en Belgique et France, dans le module HDD du RDPLF, réciproquement 14,6 % et 11,8 % des patients en HDD avaient été suivis en DP avant par le RDPLF.

A noter qu'un pourcentage non négligeable de patients, principalement en Belgique, sont à domicile sur cathéter central.

Nombre de séances par semaine en Belgique et France pour les patients en hémodialyse à domicile :

  • 3 séances : 21,8 %
  • 4 séances : 20,4 %
  • 5 séances : 17,5 %
  • 6 séances : 26,8 %
  • 7 séances : 2,9 %